Avant propos !
J'ai crée cette page pour ceux qui auraient envie de créer
ou de mieux comprendre le fonctionnement d'un profil à caisson. Mais
attention, cette page n'est pas faite pour servir de référence
mais plûtot de conseil ou d'aide.
Mise à jour le 12 septembre
2002 et corrigé par un ingénieur en aéronautique.
Quelques
bases pour mieux comprendre le reste :
- Tout d'abord la masse d'air est naturellement homogène
(même pression). Donc une masse d'air en surpression tend toujours
à se délacer vers une autre masse en dépression.
Ce principe est en relation avec le fait que naturellement la pression des masses
d'air s'équilibre pour être partout la même. En effet, la
nature a horreur du vide !
- La relation de Bernouilli sur la mécanique des fluides, en la
simplifiant, nous dit que si une masse d'air à sa vitesse qui augmente
sa pression va alors diminuer.
- Un écoulement laminaire est un écoulement où l'on
peut représenter les differents filets d'air ne se croisent jamais.*
- Le profil désigne la surface résultant de la coupe vertical
de l'aile
*complément d'info sur l'écoulement laminaire - ne pas lire en premiere lecture -
On peut definir le cas laminaire par opposition au cas turbulent. Si on fait une mesure de vitesse dans un ecoulement laminaire on aurau une courbe "lisse", par contre en regime trubulent on aura une courbe plus erratique comme si on ajoutait un bruit a la courbe du cas laminaire. Exemple : En atmosphere calme , une cigarette fumante permet de visualiser un ecoulement laminaire, on peut voir aussi des tourbillons se dessiner lorsque la fummee s'eleve, l'ecoulement est toujours laminaire. Si on inhale la fumee pui la recrache, on voit que le panache de fumee a un aspect beaucoup plus cotonneux, homogene, la l'ecoulement est turbulent. (mais fumer c'est pas bien ! )
Il existe aussi un regime intermediaire entre le laminaire et turbulent c'est la transition (du laminaire vers turbulent). dans ce regime on voit l'ecoulement laminaire se destabiliser jusqu'au regime turbulent. Ces different regimes sont directement lies au Re(Re<2000->laminaire, 2000<4000 ->transition, Re>4000 turbulent, on peut neamoins avoir des ecoulements laminaires jusqu'a Re 20000 avec des parois tres lisses et des conditions experimentales tres controlees), dependent aussi de l'etat de surface des parois (quand il y en a !)
- La corde est la longueur du profil.
- L'envergure est la distance entre les deux extrémités
de l'aile
L'allongement est l ' Envergure²
(à plat) / Surface
Cet allongement est une donnée significative du comportement d'une aile
en vol.
En effet, plus les voiles sont évoluées et plus celui-ci augmente.
Pour cela il suffit d'un bon mètre et d'une petite
calculette.
- Pour une voile rectangulaire :
On mesure l'envergure à plat et la corde (qui est tout le temps la même).
Avec cela on calcul la surface (=l'envergure multipliée par la corde)
que l'on divise par l'envergure.
- Pour une voile elliptique :
On mesure d'abord l'envergure à plat, puis on prend une série
de mesures de la corde de la voile. Avec les mesures des différentes
cordes, on réalise le calcul de la corde moyenne.
Pour obtenir la surface, on multiplie la corde moyenne par l'envergure.
Le tour est alors joué !
L'allongement, pour une même surface, est un paramètre de performance
de la voile. Ainsi la différence entre deux voiles de même surface
mais d'allongement différent est une meilleure performance pour celle
qui a le plus grand allongement.
Explication :
Si son allongement est supérieur, c'est que l'envergure est plus importante
et l'aile beaucoup plus allongé. La corde des bouts de l'aile est bien
moins importante. Ainsi la voile réduit considerablement son vortex.
Donc elle réduit logiquement la trainée. Donc un perte de performance.
Cependant il reste des désavantage : plus une aile a d'envergure, plus
elle ratisse large dans la masse d'air, rencontrant des turbulences et differences
qui tendent à la déformer.
De plus si on augmente pas sa rigidité a mesure qu'on l'allonge on rique
d'avoir des bouts d'ailes plus déformables qui auront tendance a prendre
de l'incidence et freiner l'aile.
Pour résumer, L'allongement est un facteur important pour le rendemnent de l'aile (planeurs -> 36, mirage 2000 ->2-3). Son effet se joue au niveau de la trainee.
Complément d'information :
Les vortex de bords marginaux sont responsables d'une
trainee dite induite. Induite par la portance car c'est bien la depression entre
les 2 faces de l'aile qui fait voler, mais qui genere aussi ces tourbillons.
Ils enportent avec eux une energie qu'il faut bien payer. La theorie de la ligne
portante dit que cette trainee induite est inversement proportionnelle a l'allongement
(on voit l'interet qu'il soit grand, mais pas trop pour de question de manoeuvrabilite,
car l'inertie des ailes en roulis devient trop fort.). Cette meme theorie dit
que la forme qui minimise la trainee induite est la forme elliptique (ex le
spitfire anglais). On voit que les ailes de CV et parapente sont tres souvent
elliptiques, la ou le bas blesse c'est que cette loi n'est vallable que pour
des aile PLANES!! C'est loin d'etre le cas des parapentes. Dans ce cas l'elipse
est un bon compromis car meme si l'aile n'est pas plane on est pas tres loin
de la forme optimale. De plus l'ellipse donne de la fleche a l'aile et cela
permet d'augmenter la stabiliser en lacet.
La composition des vents :
A mon avis, pour la suite de l'explication, il est nécessaire
d'expliquer la composition des vents.
On représentera chaque vent par un vecteur qui aura une vitesse
(longueur du vecteur), un sens et une direction.
Pour la suite on ne prendra en compte qu'un seul vent : le vent
relatif.
Ce vent est la somme des vents qui s'exerceront sur l'objet pris en
compte. Ce vent est appelé relatif car il est relatif à
l'objet étudié. Ici il sera relatif aux profils étudiés.
Exemple : pour l'utilisation d'un profil.
Le premier vent à considerer est le vent météo.
On le supposera parallèle au sol. Ce vent est aussi appelé vent réel.
L'autre vent à prendre en compte dans notre étude est la
vitesse du cerf-volant ou du profil dans la masse d'air. Sa vitesse lui apporte
un deuxième vent qui est le vent vitesse.
Donc, pour un cerf-volant, en milieu de fenêtre remontant vers le
haut de celle-ci, on peut trouver un vent relatif de ce type:
Attention
: cette explication suppose que dans ce cas l'aile
d'avion est rigide.
Remarque : Chacune des flèches représente
ici l'écoulement de l'air autour de l'aile.
Pour commencer, je pense qu'il est nécessaire, de poser quelques
termes de bases:
Aussi le schéma suivant les définit de lui même :
Puis, le profil ci-dessus schématise
l'évolution d'une aile comme celui-ci dans une masse d'air .
On remarque que la flèche rouge est plus longue que
la verte; donc que la vitesse de l'air au-dessus de l'aile sera plus grande
que celle au-dessous de l'aile, car dans un même temps, l'air passant
au-desssus du profil aura parcouru une plus grande distance.
D'apres la relation de Bernouilli sur l'ecoulement des fluides qui nous dit
que plus la vitesse augmente plus la pression diminue, on aura une plus faible
pression au-dessus (basse pression) et une plus forte pression au-dessous
(haute pression). Il y aura donc un phénoméne d'aspiration.
Cette explication du chemin plus long pour expliquer la portance est classique
et tres diffuse, mais archi fausse!!!
La premiere erreur vient de croire que deux particules se trouvant au bord d'attaque
se retrouveront au bord de fuite (BF) en meme temps. Sur le site precedent il
y une gif animee qui montre bien ca. Avant de continuer on peut comprendre qu'il
existe alors un couche de cisaillement a l'aval du BF si les vitesses sont differente.
Ce cisaillement produit de minuscule tourbilons qui forme une nappe tourbilonnaire.
passons.
Une aile vole parce qu'elle s'appuie sur l'air selon le principe d'action reaction. Immaginons que l'on se trouve sur un toit en regardant un avion passer dans un nuage de fumee, on peut voir :
- lorsque l'aile avance dans un air au repos, l'intrados deflechi l'air vers l'avant et le bas. lorsque l'aile est passe les particules d'air restent la ou elles sont. A l'extrados l'inertie de l'air tend a diriger le flux d'air tout droit mais la pression atmospherique interdit les zones de vide ouvertes. On voit donc l'air s'ecouler le long de l'extrados (on peut relier cette effet d'inertie avec la depression de l'extrados, mais on va faire autrement). On comprend bien alors que l'on voit au passage de l'aile un MOUVEMENT de particules (appele circulation) du type circulaire (oide) venant de l'intrados, contournant le BA et glissant sur l'extrados.
Attention une particule au contact de l'intrados ne va pas se retrouver au BF a l'issu de son parcours. Son mouvement est tres petit, mais le mouvement globale des particules créé cette circulation. Si maintenant on prend en compte bernoulli, on voit que du point de vu de l'aile, le mouvement relatif de l'air est moins veloce a l'intrados qu'a l'extrados.
En effet a l'intratrados, la vitesse des particules est egale a la vitesse de l'aile moins la vitesse propre des particules (poussees vres l'avant). A l'extrados la circulation s'ajoute a la vitesse de l'aile. D'où surpression et depression.
Cette notion de circulation est assez difficile a aprehender, j'ai mis moi meme quelque temps a bien la saisir.
Pour eclairer la chose on peut montrer quelques exemples :
- La balle de golf ou de tennis : on sait que lorsque
on lift un balle (tiens le terme anglais est bien apporprie!) , i.e quand elle
tourne sur elle meme subit une force normale a l'axe de rotation. C'est l'effet
magnus. En trounant la balle , d'un cote accelere le fluide a son contact et
de l'autre le ralentit, ca cre une circulation d'ou force.
- imaginons que nous soyons capable de controler un tourbillon
cylindrique de rayon R, faisons le tourner sur son axe et deplacons le dans
l'air. Et bien l'air ambient va avoir le meme comportement que pour la balle.
Le tourbillon cre une circulation. La theorie de la ligne protante citee plus
haut, utilise une modelisation a base de tourbillons en lieu et place de la
geometrie de l'aile pour etablir ses resultats. Etonant non?
C'est ce qui permet donc de considérablement réduire
le taux de chute dans le cas d'un avion ou d'un parapente qui utilise exactement
ce principe.
Voici le schéma récapitulatif :
Cependant tout ce phénomène varie en
fonction de l'inclinaison de l'aile.
On
admet pour la suite, que l'aile est à caisson. C'est le vent relatif qui
remplie les caissons pour leur donner cette forme.
Elle se définit par le schéma ci-dessous:
On constate que plus l'incidence augmente et plus des turbulences
apparaissent.
Aussi sur le schéma suivant nous pouvons voir l'écoulement de
l'air quand l'incidence augmente un peu.
Détails :
le faite que les filets d'air puisse se decoller de l'extrados
n'est pas liee directement a la turbulence. Ce qu'on peut dire c'est que l'inertie
des particule d'aire tend a les faire continuer dans la direction ou il sont,
la viscosite et las pression s'oppose a ce que les filet d'air s'eloigne de
la paroi. Quand l'incidence est trop forte l'inertie prends le dessus, et
un decollement de filet d'air peut se produir epres du BF.la protance n'augmente
plus. Si on augmente encore l'incidence le decollement remonte brutalement
vers l'avant du profile annulant presque toute la portance , c'est le decrochage.
Pourquoi le decollement tue-t-il la portance : Le decollemnet induit des vitesses
a la paroi qui remontent l'ecoulement, ces vitesses se retranchent a la vitesse
de l'aile, avec bernouilli on comprend vite que la pression sur l'extrados
augmente. On peut aussi dire que ces vitesse diminuent la circulation autour
de l'aile.
Quand l'incidence est beaucoup trop grande on constate que les
filets d'air ne réussissent plus à suivre le contour du l'aile.
Il y a alors création de nombreuses turbulences et décrochage
: c'est à dire que la surpression et la dépression disparaissent.
L'incidence va alors chuter.
Quand l'incidence est trop faible on a, dans le cas d'une aile souple ,
une fermeture : la préssion intérieur n'est plus assez importante...
On a alors le bord d'attaque qui se replie.
Détails :
On peut expliquer un peu mieux la fermeture: La
voile ferme si la force de pression qui s'exerce a l'exterieur est superieur
a celle qui regne a l'interieur (et qui lui permet de rester gonflee en temp
normal). Pour detailler le phenomene on a besion de definir la pression totale
Pt = P + Pd ou Pd est la pression dynamique = 0.5*ro*V^2,P est la pression
statique. Si on est dans une voiture en marche avec un capteur de pression
on mesure P et si on sort le capteur a la fenetre "face au vent" on mesure
Pt. La Pt a pour propriete de rester constante le long d'une ligne de courant.
Ceci signifie que a l'interieur de la voile la Pd est convertie en P=Pt car
V=0 (a peu de chose pres). Si on somme la distribution de pression externe
on obtient la force exerce sur la peau que l'on a a comparer a la somme de
Pt a l'interieur. je te joins deux image qui illustre le propos. en vert la
zone dont la force resultante tend a la fermeture. on peut remarquer que :
C'est l'intrados qui provoque la fermeture car : La presion interne aplique
un force ascendante sur l'extrados interne tandis qu'elle est descendante
sur l'intrados interne. la force ascendante s'oppose a celle issu de la distribution
extrados, a l'inverse sur l'intrados ces deux forces vont dans le meme sens
Vortex,
Trainée, Portance... :
Le vortex est un phénomène
qui apparait en bout d'aile. Il est principalement due au fait que la surpression
tend à aller vers la dépression. Il est source d'une trainée
suplémentaire qui déteriore les performance en vol. Cette trainée
(voir paragraphe suivant) doit être réduite au maximum sur tout
engin volant.
Il existe deux solutions principal :
- Reduire le corde des bouts d'aile:
On utilisera une géométrie d'aile où les bouts d'ailes
seront court. L' aile elliptique est une bonne solution car il possède
sa corde maxi en milieu d'aile et ses cordes minis en bords d'aile. Reduire
la corde de bout d'aile reviens a diminuer la surface pour une enverdure constante,
donc a augmenter l'allongement. Comme on l'a vu ca reduit la trainee induite.
Il existe d'autres géométries d'aile qui reduisent la traineé
tout en conservant une surface principale rectangulaire :
voila un exemple vu de dessus
- Ajouter un aileron ou une dérive anti-vortex en bout d'aile (ou winglet)
:
Cette techniqe est utilisé même sur le avions, les swifts ... Les
dérives sont soit vers le haut comme sur ces derniers, ou vers le bas
comme sur les cerf-volants du type des Skytiger de Flexifoil. Ces dérives
permettent donc d'empecher les filets d'airs d'être attiré de la
surpression vers la dépression.
Logiquement la dérive vers le haut est la plus efficace car elle au niveau
de la surpression alors que celle orientée vers le bas n'empechent une
partie des filets d'air d'aller vers le bas.
détails :
Les winglets permettent de reduire la trainee induite en eloignant le vortex de l'aile. Mais leur design est assez complexe car le remede peut etre pire que le mal. En effet ca rajoute de la surface mouillee donc de la trainee (visqueuse). Tout le truc est que le gain en trainee induite doit etre sueprieur a la trainee des winglets.
- Nouvelle technique : un tube en bout d'aile
Cette nouvelle technique a été mise au
point par le pilote Henri Choresz qui a adapté cette rechnique à
son avion ce qui lui a permis d'augmenter la vitesse le puissance de son avion.
incroyable, Non ! Cela ets d'autant plus incoryable par le gain: une pente de
montée de montée augmentée de 25%, une distance
franchissable de 41% ....Mais quel est donc cette technique alors ? Elle
consiste à implanter des bouts de tube placé en bout d'aile d'un
avion. Ces tubes appélés tuyeres permettent apparemment de
supprimer le vortex. L'efficacité de ce système a tellement été
grande que les laboratoires de Dassault et de l'Aérospatiale ont immédiatement
lancé des recherches sur ces tuyères anti-vortex
Leur ajout transforme le comportement d'un avion à ailes
rectugulaires en celui d'un avion qui aurait des ailes à profil
elliptique. Cette technique a été testé par des aéromodélistes
qui en ajoutant ce système à leurs avions ont eu un gain
extraordinaire de consommation mais aussi un comportement en vol énormement
améliorée en stabilité .
Apparemment le diamètre du tube ne doit pas être trop réduit
si on veut conserver son efficacité. La longueur optimale de ce tube est
de la moitié au deux tiers de la corde de l'aile.
De plus l'article qui m'a fait découvrir ce système
proposait de remplacer les tubes par des cones à très faibles
pentes qui permettraient peut être d'augmenter la pression en sortie du
cone pour élimener complêtement ce si génant Vortex ?
Pour la théorie aérodynamique, je ne suis pas encore fixée.
Mais je suppose que forcer l'air en supppression à contourner tout le
tube pour rejoindre celui en dépréssion diminue considérablement
l'amplitude du mouvement.
Remerciements tous spéciaux à Olivier D.
Ces notions sont des grandeurs très importantes. Elles
modélisent sous forme de vecteur les différentes forces exercées
sur le profil.
La portance est la force, due à la surpression-depression, exercée
sur le profil lors de son vol, qui est orientée perpendiculairement à
l'axe du vent relatif.
La trainée est la force exercée par le vent relatif sur
le profil. Elle a le même axe que le vent relatif. la trainée est
donc un obstacle à la vitesse de l'aile car elle le ralentit. La trainée
est une source de pertes de performances aérodynamiques.
La trainée doit être toujours minimisée car elle est source
de pertes.La trainée s'applique aussi aux lignes de vos cerf-volants.
Plus les fils sont gros, plus leur trainée est importante, donc plus
ils ralentissent l'ensemble (ligne)-(cerf-volant).
Schéma illustrant ce phénomène :
On aura donc une force résultante sur l'aile qui est la
somme de la portance et de la trainée.
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